Why poetry?

When life makes you numb, atrophic, merely breathing, and exiting is not an option, taking the path of poetry instead of cutting your wrists, seems rather fitting. Wasting words rather than drops of blood, cutting deep into the paper rather than through your skin. They’ll laugh at you because of your writing; too dramatic, too heavy, mistaking it for a monochromatic superficiality. Ascending from the ashes of your inner realm, feed on it to make sense of turmoils and feelings.


Pourquoi la poésie ?

Quand la vie vous engourdit, vous rend atrophique, respirant à peine, et qu’y échapper n’est pas une option, prendre le chemin de la poésie au lieu de se couper les veines semble approprié. Gaspiller des mots plutôt que des gouttes de sang, couper dans le papier plutôt que dans cette peau décharnée. Moquée pour cette écriture ; trop dramatique, peut-être pédantique, accusée d’une superficialité peinte monochromatique. Émanant de ces cendres, s’en nourrir pour faire sens des tourments et sentiments.

 

#015

 
Previous
Previous

Survival instinct

Next
Next

The fire within